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Le châtaignier, nom d’origine latine castanea, - couvre près de la moitié de la surface boisée des Cévennes. Cette espèce botanique est réputée pour la densité et la dureté élevées de son bois de même que pour sa résistance importante aux insectes. Néanmoins la valorisation du châtaignier est limitée en Cévennes pour plusieurs raisons dont voici les principales : i) fort morcellement foncier, ii) conditions d’exploitation difficiles à cause du réseau routier limité soit en tonnage soit en gabarit, iii) faible qualité du châtaignier dû à l’absence de sylviculture et au dépérissement des peuplements les plus fragiles. Aujourd’hui l’exploitation de cette ressource est surtout axée vers la filière agroalimentaire pour la production de miel, de farine et de confitures à partir de châtaignes. Cette activité est bien implantée et reconnue au niveau local. Du fait de sa faible exploitation et de son état sanitaire dégradé, le devenir du châtaignier des Cévennes est à un tournant important. Pour essayer de pérenniser l’exploitation de cette ressource, il devient urgent et stratégique d’explorer de nouvelles solutions de valorisation du châtaignier qui apporteront une plus-value complémentaire aux filières existantes, énergie et bois d’œuvre. Un travail préliminaire en amont du projet de thèse a mis en évidence la présence de tannins hydrolysables et de tannins condensés galloylés dans certains organes/tissus du châtaignier. Telles applications spécifiques que de nouveaux éco - matériaux et retardateurs de flammes, basées sur ces familles de molécules ont été proposées dans le but de développer à terme la filière industrielle propre au châtaignier

• Période : 1/10/2016 – 30/09/2019
• Directrices de thèse : Hélène Fulcrand (INRA Montpellier) et Anne Bergeret (C2MA Alès)
• Co-encadrant : Laurent Ferry (C2MA, Alès)
• Contact : valeriia.karaseva@supagro.fr